La devise de l’atelier:

« Il faudrait restaurer le caractère intime de l’expérience esthétique sans se soucier du jugement d’autrui »

(Kant, Critique de la faculté de juger esthétique)

 

L’atelier est un lieu de retrouvailles avec soi-même, avec ses potentialités, connues ou inconnues.

 

L’atelier accueille et soutient les désirs, les projets les plus divers, à l’aide de techniques elles-mêmes diversifiées et ouvertes.

 

La terre, et même les terres, sont au centre mais on peut y rencontrer aussi la peinture, la mosaïque, la cire, le collage, la sculpture, le recyclage érigé en œuvre…

 

Il y a aussi tous les objets, de forme, de taille, de matières, de couleurs différentes qui entourent, interpellent, attirent le regard et excitent les neurones!

 

Dans la bibliothèque, on trouve de la documentation pour s’inspirer, se faire envie, envie d’essayer, de se lancer… Les céramistes exposés dans les livres nous ouvrent la voie de notre propre créativité. Les différences autour du même thème libèrent le droit d’apparaître, pour notre spécificité. Le bonheur d’être soi, ainsi!

 

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Le tour est dans un lieu un peu à part, comme un lieu de recueillement. L’expérience accomplie des potiers hindous suggère la dimension possible de l’expérience de tournage pour celui ou celle qui s’y adonne:

 

« Oh, mon cœur! Ne ressemble pas à la roue, mais sois pareil au centre de la roue qui se tient au repos. Si la roue tourne si activement, c’est parce que son Centre est immobile… » Chant des potiers hindous

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